Bondyfrance

sur une solidarité laïque et pourtant sans Etat?

Le meilleur de la droite c'est peut-être de commencer à partir de soi pour résoudre les problèmes, et après sa famille, et après son pays, et après le monde et enfin le cosmos. Le meilleur de la gauche se serait l'inverse. Je pense que l'internet permettrait peut-être d'éviter l'Etat, donc le besoin des agglomérations fédérales. Sans pour autant négliger l'institutionalisation de la solidarité. D'ailleurs, dans une discussion que j'ai eu avec Nacim, Dorian et Philippe, on se disait qu'en Europe il n'y avait plus de solidarité spontanée, vécue comme un devoir religieux. C'est sûrement que c'est impossible sans un conditionnement religieux et que tout le monde compte sur l'Etat, les aides et les subventions. Par exemple, moi, j'ai quitté ma première femme et mes enfants, et je sais qu'elle peut compter sur l'Etat si elle a du mal à subvenir. Je me demande même si sans le dépérissement des devoirs on se serait posé les questions qu'on s'est posée. Si la question de se quitter se serait posés. Si les difficultés qui conduisent à ces questions se seraient posées.

Pierre

Pour expliquer ça et en profiter pour faire un lien avec le truc auquel je dois beaucoup, y compris la découverte de la blogosphère que Nat lie si virtuosement.

• bondyfrance
• Lundi 25/06/2007
• 21:53
• [^]
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