Paysages Nocturnes, le couvre-feu. C'est officiel, le Grand Pressigny ne fait plus partie de la république française. Règne l'état d'exception imposé par le général Poquet et sa troupe de mercenaires de la Septième compagnie Cano Lopez.
Le Général Alan Poquet s'est lancé dans la guerre contre le journaliste El Pedro (qui prétend être le seul vrai Cano Lopez). Le terroriste El Pedro veut détruire les Paysages Nocturnes. Pendant le festival des Paysages nocturnes du Grand Pressigny, avec l'autorisation de l'équipe municipale, le Village du Grand Pressigny devient donc la dictature de Côté Jardin où les lois de la république française ne sont plus en vigueur. La vérité officielle concernant le blogueur terroriste El Pedro ne doit pas être discutée, mais répétée. Le général Alan Poquet explique ce qui attend ceux qui tenteront d'aller voir sur internet pour vérifier.
Interview très interessante et un jugement sans appel sur Hadopi par Pierre Kosciusko-Morizet
"La loi Hadopi sur le téléchargement agite l'assemblée depuis des semaines… Vous suivez ? 0ui je suis le débat, tout en étant convaincu que, malheureusement, cette loi passera, car elle est très soutenue politiquement. C'est dommage car ce poids politique mis dans la balance crée un clivage fort entre les « pour » et les « contre », alors que le sujet va bien au-delà : il ne s'agit pas d'être pour ou contre la protection des artistes, car je pense que nous sommes tous pour, mais justement le problème est là : cette loi ne fonctionnera pas car elle est mal pensée."
Et aussi l'analyse de notre Maître à tous :
"Pour le moment, rien, car ce n'est qu'un projet de loi, adopté par le Sénat mais pas encore examiné par l'Assemblée. L'exposé que je vais vous faire concerne donc le projet tel qu'adopté par le Sénat. Il va très probablement être modifié par les députés, mais c'est le seul document de travail dont je dispose, par la force des choses.
Et de fait, je ne m'attarderai qu'au seul article 2, qui contient l'essentiel du projet de loi, le reste des dispositions de la loi étant à ce jour essentiellement de la rénumérotation de textes et des transferts de compétence pour tenir compte de la création de la fameuse HADŒPI.
Pour cet exposé, j'appellerai le projet de loi HADOPI, pour éviter d'utiliser le nom officiel un peu long (Projet de loi favorisant la diffusion et la protection de la création sur Internet), et utiliserai la graphie HADŒPI quand je parlerai de la future Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la Protection des Droits sur Internet.
Ç’est au tour de Xavier Darcos, ministre de l’Education Nationale, de jouer à Big Brother. Il veut "repérer les leaders d’opinion, les lanceurs d’alerte et analyser leur potentiel d’influence et leur capacité à se constituer en réseau." L’appel d’offre est découpé en deux lots, l’un de 100 000 euros pour l’Education Nationale, l’autre de 120 000 euros pour l’Enseignement Supérieur et la Recherche. Le cahier des charges, très fourni, de cette initiative gouvernementale est édifiant.
"• Repérer les leaders d'opinion, les lanceurs d'alerte et analyser leur potentiel d'influence et leur capacité à se constituer en réseau
• Décrypter les sources des débats et leurs modes de propagation
• Repérer les informations signifiantes (en particulier les signaux faibles)
• Suivre les informations signifiantes dans le temps
• Relever des indicateurs quantitatifs (volume des contributions, nombre de commentaires,
audience, etc.)
• Rapprocher ces informations et les interpréter
• Anticiper et évaluer les risques de contagion et de crise
• Alerter et préconiser en conséquence "
Parmi les "sources surveillées":
"La veille sur Internet portera sur les sources stratégiques en ligne : sites « commentateurs » de l'actualité, revendicatifs, informatifs, participatifs, politiques, etc. Elle portera ainsi sur les médias en ligne, les sites de syndicats, de partis politiques, les portails thématiques ou régionaux, les sites militants d'associations, de mouvements revendicatifs ou alternatifs, de leaders d'opinion. La veille portera également sur les moteurs généralistes, les forums grand public et spécialisés, les blogs, les pages personnelles, les réseaux sociaux, ainsi que sur les appels et pétitions en ligne, et sur les autres formats de diffusion (vidéos, etc.)
[…]
Les interactions entre des sources de nature différente, les passages de relais d'un media à l'autre seront soigneusement analysées.
Je vous écris pour vous demander de faire libérer Salah Hamouri. Salah Hamouri, un jeune Français de 23 ans est emprisonné depuis trois ans et demi en Israël, où il a été condamné à une lourde peine (sept ans de prison) par un tribunal militaire, sans aucune preuve matérielle à l’issue d’un procès où il a dû accepter un « plea bargain » (un compromis).Il n’a pas eu d’autre choix que d’accepter de déclarer être en accord avec l’énoncé des faits et ne rien avoir à déclarer pour échapper à une peine plus lourde.
Le dossier de Salah Hamouri est mince : aucune preuve matérielle, ni armes, ni mail, ni plan, ni écoutes. Les seules « preuves » sont les témoignages, aussitôt rétractés, de détenus palestiniens et l’aveu de Salah, qui a reconnu être passé en voiture devant la maison du rabbin avec un ami, accusé lui aussi.
D’après la déclaration universelle des droits de l’Homme Article 11 1. Toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées. 2. Nul ne sera condamné pour des actions ou omissions qui, au moment où elles ont été commises, ne constituaient pas un acte délictueux d’après le droit national ou international. De même, il ne sera infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l’acte délictueux a été commis. Donc la détention de Sala Hamouri constitue une violation de ses droits. Je vous demande donc de vous assurer qu’Israël se conforme au droit international. Je vous prie d’agréer, Monsieur le président, l’expression de mes sentiments distingués
Privacy International, les Big Brother Awards France, Souriez vous êtes filmés et la Ligue Odebi s’associent aux communiqués publiés le 1er juillet par la LDH et par le Syndicat de la Magistrature alertant sur l’extême dangerosité du fichier Edvige.
"Sans qu'aucune infraction ne soit commise, des mineurs dés 13 ans seront fichés en raison de leur activité individuelle ou collective, sans aucune définition ni encadrement juridique de cette activité"
Sarkozy, qui avait pourtant dit "Je préfère l'excès de caricature à l'absence de caricature", vient de porter plainte pour une histoire de caricature sur son patronyme. Est-ce que ce coup ci, Philippe Val va se bouger pour défendre ces dangereux caricaturistes ?
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