N’ayant pas
reçu d’appel de la présidence comme il s’y attendait, F’latouche
commençait à s’inquiéter. Il s’inquiétait tant et si bien qu’il en oubliait de manger, de dormir, d’aller aux
toilettes, de lire ses livres obscurs sur les secrets de l’univers,
d’arroser Zegguidour, son cactus qu’il chérissant tant, de maudire le
ciel trois fois par jour comme il en avait l’habitude, de chanter des
chansons obscènes à son poisson rouge, comme chaque jour à minuit moins
quart, pour adoucir sa solitude.
Et c'est très dubitement que Monsieur F'latouche fut contacté par le président de la Blogosphère, ne laissant qu'une invitation à visiter son blog et l'assurance que cette présidence là, on peut lui écrire, elle n'est pas encore trop connue, elle répondra. Mais pour combien de temps encore?
C'est lui-même faisant le tour des blogs que monsieur le président Dilgo avait trouvé monsieur F'latouche et son idée d'aller à Paris, toujours à Paris. Il se souvenait de ce que madame Voynet avait dit chez Karl Zero, qu'on peut faire sa campagne sans quitter Paris grâce à l'internet. En réalité, surtout, maintenant, on peut faire de la politique sans aller à Paris.
Paris toujours Paris.
Et c'est ainsi que le président c'était levé de bonheur, était parti d'une page que lui avait transmise son ami du Monde, monsieur Nabili, sur les riches habitants d'une rue du village de Lesparre qui ne veulent pas que leur rue porte le nom de l'abbé Pierre, que ce nom est bon pour les HLM et les centre sociaux... Voire.
Puis de là il a dérivé, il a croisé des amis, il s'est dit: tout ce serrage de main pour donner réalité à la Blongysphère, que de temps et d'amour pour son prochain! Mon prochain pour qui tout se passe encore à Paris même si, sans se déplacer, ce matin le président est venu à la rencontre de monsieurF'latouche.
Discussions activesRecherche d'articles |
Voyage transversalLe président à la rencontre des citoyens |