Le président Dilgo, de la VI° république, et Marijane, chargée des relations de Paris et sa banlieue avec la France Rurale, ont eu une longue conversation téléphonique touchant l'existence de ce Blog qui consisterait en une sorte de plate-forme où différents intervenants à recruter réuniraient les informations trouvées sur l'internet au sujet du rôle politique de la Blogosphère. Nous avons déjà demandé leur participation à Lie et Hitomi commentatrices du Bondy Blog. Ce matin, un article sur un blog très intéressant touchant l'information dans le monde. J'ai laissé un message à son auteur, Cécile.
"Ariane,
je vais vous livrer un petit secret, je ne devrais pas mais j'ai de la
peine à résister. Vous dites que les journalistes de l'Hebdo qui sont
venus étaient du service international. Quinze membres de la rédaction
sont passés à Bondy, plus de la moitié des effectifs du journal.
J'étais à ce moment le chef du service international de l'Hebdo et je
fus c'est vrai le premier à venir à Bondy pour ouvrir le petit bureau
et le blog.
Mais vous savez combien nous étions, dans le service? Deux. Michel Beuret et moi...
L'écrasante majorité des journalistes de l'Hebdo venaient d'autres
rubriques (société, culture, politique, économie) et ont fait du très
bon travail. Le truc, ce n'est pas de d'être un grand reporter et
d'avoir l'habitude des avions et des moeurs différentes, comme vous
dites. Cela tient à deux mots: la curiosité et la liberté. Nous
voulions comprendre ce qu'il se passait à Bondy et nous étions libres
dans le choix des sujets, leur longueur, la fréquence des post sur le
blog, etc.
Pour répondre aussi à Tibo, je pense que beaucoup de journalistes
français, voire parisiens, peuvent faire aussi bien et même mieux que
nous! Le problème n'est pas tellement dans leurs compétences ou leur
ouverture d'esprit, il est plutôt dans l'organisation des médias et
dans la dictature ce que l'on croit que les lecteurs veulent. Les
histoires sur les banlieues tombent toujours dans une certaine
catégorie: fait divers sordide, exemple de la radicalisation de l'islam
en France, story de l'immigré bosseur qui s'en est sorti, etc. Ce n'est
pas que ces catégories sont toutes sombres, mais juste qu'elles ne sont
pas assez nombreuses.
Si comme je le pense les banlieues sont un monde à part entière, il
faut parler de tout, il faut décliner la couverture des banlieues dans
toutes les rubriques d'un journal, des luttes politiques pour le
pouvoir en banlieue aux grands événements culturels en passant par les
nouvelles tendances fashion dans telle ou telle communauté étrangère.
Il faut que les banlieues, qui sont majoritaire en Ile de France,
irriguent tellement les rubriques et les articles qu'on finisse par ne
plus vraiment distinguer quelles sont les histoires "de banlieue" et
les histoires "parisiennes".
Euh... vous voyez ce que je veux dire? Ce sont des questions
importantes que pose Tibo et les réponses méritent mieux que ces
quelques lignes. Mais pour commencer, svp, ne pensez surtout pas que
les journalistes des services dits "internationaux" possèdent des
qualités que les autres n'ont pas!"
La première c'est un artiste que j'ai rencontré au Brésil et la seconde une expo au Château de la Guerche sur laquelle j'ai fait un reportage pour la Nouvelle R.
Et si tu mettais une photo (centrée!) d'un de tes tableaux?
Un commentaire de Serge à propos du BB
Par Serge Michel
(tiré d'un commentaire sur un post du BB)
"Ariane,
je vais vous livrer un petit secret, je ne devrais pas mais j'ai de la peine à résister. Vous dites que les journalistes de l'Hebdo qui sont venus étaient du service international. Quinze membres de la rédaction sont passés à Bondy, plus de la moitié des effectifs du journal. J'étais à ce moment le chef du service international de l'Hebdo et je fus c'est vrai le premier à venir à Bondy pour ouvrir le petit bureau et le blog.
Mais vous savez combien nous étions, dans le service? Deux. Michel Beuret et moi...
L'écrasante majorité des journalistes de l'Hebdo venaient d'autres rubriques (société, culture, politique, économie) et ont fait du très bon travail. Le truc, ce n'est pas de d'être un grand reporter et d'avoir l'habitude des avions et des moeurs différentes, comme vous dites. Cela tient à deux mots: la curiosité et la liberté. Nous voulions comprendre ce qu'il se passait à Bondy et nous étions libres dans le choix des sujets, leur longueur, la fréquence des post sur le blog, etc.
Pour répondre aussi à Tibo, je pense que beaucoup de journalistes français, voire parisiens, peuvent faire aussi bien et même mieux que nous! Le problème n'est pas tellement dans leurs compétences ou leur ouverture d'esprit, il est plutôt dans l'organisation des médias et dans la dictature ce que l'on croit que les lecteurs veulent. Les histoires sur les banlieues tombent toujours dans une certaine catégorie: fait divers sordide, exemple de la radicalisation de l'islam en France, story de l'immigré bosseur qui s'en est sorti, etc. Ce n'est pas que ces catégories sont toutes sombres, mais juste qu'elles ne sont pas assez nombreuses.
Si comme je le pense les banlieues sont un monde à part entière, il faut parler de tout, il faut décliner la couverture des banlieues dans toutes les rubriques d'un journal, des luttes politiques pour le pouvoir en banlieue aux grands événements culturels en passant par les nouvelles tendances fashion dans telle ou telle communauté étrangère. Il faut que les banlieues, qui sont majoritaire en Ile de France, irriguent tellement les rubriques et les articles qu'on finisse par ne plus vraiment distinguer quelles sont les histoires "de banlieue" et les histoires "parisiennes".
Euh... vous voyez ce que je veux dire? Ce sont des questions importantes que pose Tibo et les réponses méritent mieux que ces quelques lignes. Mais pour commencer, svp, ne pensez surtout pas que les journalistes des services dits "internationaux" possèdent des qualités que les autres n'ont pas!"
Cité par Eduard bond, historien du Bondy blog