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L'Amour platonique (du philosophe antique Platon) est un amour « imaginaire » ; c’est-à-dire sans relations sexuelles d'aucune sorte. Il se situe donc à mi-chemin entre l'amitié et l'amour. C'est un amour de l'esprit, un amour dans les idées. Les relations à distance sont bien souvent constituées d'amour platonique à des degrés divers.Généralement, il est associé à une sorte de rêve, de fantasme, dans lesquels l'envie d'être avec la personne aimée provoque un sentiment de tristesse. Les Pères de
l'Eglise vont privilégier ce terme pour «récupérer» l'apport platonicien sur l'immortalité de l'âme; en effet, ils considèrent comme métaphoriques, les termes - très précis, très concrets - évoquant les relations homosexuelles entre hommes, et ainsi ramènent dans leur obédience ce philosophe
essentiel de l'antiquité... De fait, l'amour chez Platon n'est pas que spirituel et l'idée d'amour platonique n'a pas de réel sens. Dans Le Banquet, à travers une prêtresse, Diotime, Platon dit que la relation physique entre un homme et une femme est nécessaire pour aller sur le chemin menant à la vérité, il faut donc relativiser le mépris total du corps dont on affuble la pensée platonicienne, d'autre part, on ne peut prendre cela comme un prétexte pour suivre sans relâche toutes ses passions, le reste de l'œuvre de Platon n'en devient pas obsolète.

• marijane
• Mercredi 11/07/2007
• 12:19
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