Diane a bien failli me retenir dans ses somptueux appartements mais un message mystérieux est apparu sur mon portable, Parnasse. Ce mot à tout changé et, après bien des détours je suis resté en compagnie de monsieur Maréchaux qui parle de son expérience de la politique.
"Je suis tombé en politique, une nuit d’été, un peu par hasard. J’avais
quatorze ans et nous passions nos vacances familiales sur la côte
normande. En ce soir d’août 65, aucune surboum n’était au programme,
nulle comédie américaine ou pochade française ne figuraient à l’affiche
du cinéma du Casino ; j’étais désoeuvré et tournais en rond. Mon père
me proposa de l’accompagner à un meeting politique qui se tenait à
quelques encablures de la mer, sous un chapiteau de cirque, comme si,
dès l’origine, clowneries et engagement politique étaient condamnés à
cohabiter. Le candidat à cette première élection présidentielle au
suffrage universel était un avocat à l’anti-gaullisme viscéral.
Hermétique à ses propos, je regardais, fasciné, s’entrouvrir un nouveau
monde : celui des banderoles, des bannières, des drapeaux, des slogans
militants..."
Les écrivains sont en campagne, moi aussi, à ceci près que je n'écris pas, je tour de contrôle selon les uns je vais de salon en salon, pour papoter. C'est un brouhaha vu de loin mais de prêt, des petits entretiens intime. Je suis de plus en plus président.
Aout 65, les événements...
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